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Un comportementaliste canin vous aidera à comprendre votre chien
L’idéal quand on adopte un chien ou un chiot est d’instaurer dès le départ une communication simple et cohérente. En effet, plus on commence tôt l’éducation de son chien, moins on a de risque de laisser s’installer de mauvaises habitudes. Un chiot peut comprendre beaucoup de chose dès deux mois ! Nous pourrons ainsi anticiper pour éviter de nombreuses problématiques.
Nous n’appartenons pas à la même espèce ! Alors, la communication entre chien et humain ne sera pas si facile. C’est pourquoi nous apprendrons ensemble l’éthogramme du chien. Ainsi les signaux d’apaisement, les signaux d’agressivité, les séquences de jeux n’auront plus de secret pour vous! En effet, comprendre son chien est la clé d’un binôme équilibré.
Une fois que l’on a appris à parler chien, on continuera avec les besoins fondamentaux de l’espèce mais aussi de la race. En effet, un berger australien n’a pas les mêmes besoins qu’un chihuahua ou qu’un chien de chasse. Le caractère propre du chien, sa génétique, son expérience sont également des facteurs qui influenceront les séances d’éducation.
Un éducateur canin pour la gestion des troubles comportementaux
Votre beagle détruit tout à la maison, un horrible décorateur d’intérieur ! Votre golden fait de la protection de ressource, il a déjà mordu en protégeant son os… Votre berger australien aboie toute la journée et casse les oreilles de vos voisins ! Votre setter anglais tire en laisse et aboie lorsque vous croisez d’autres chiens ? Votre malinois fait de l’anxiété de séparation…
Grâce à l’éthologie (science du comportement), nous somme de plus en plus en mesure de mieux analyser les différentes problématiques et de pouvoir y répondre par un protocole adapté au chien et à son humain. C’est pourquoi, je commence toujours une première rencontre par un bilan comportemental qui me permettra de vous poser les bonnes questions afin de mieux cerner la problématique. En effet, nous avons trop tendance à rester bloquer sur les conséquences sans chercher à comprendre la cause. Pourtant comprendre la nature du problème est primordiale pour vous accompagner au mieux.
Par exemple, votre chien aboie. Avant de savoir comment résoudre le problème il va falloir répondre à la question pourquoi :
- De l’ennui ? Répond-on à tous ses besoins fondamentaux ?
- Un problème de santé ?
- De la peur ?
- De l’agressivité ?
- De la frustration ?
- De l’anxiété ?
- Un renforcement de mauvais comportement ?
Vous l’aurez compris ! Une même problématique ne sera pas accompagnée de la même manière. Effectivement, je ne pourrais pas proposer des solutions similaires pour un chien qui aboie par frustration ou par anxiété. C’est pourquoi le métier d’éducateur comportementaliste canin et si passionnant ! Chaque cas est unique.
Méthodes positives/bienveillantes ou méthodes coercitives?
Aujourd’hui, dans le domaine canin, il y a une grande scission entre méthodes positives et traditionnelles. Nous ne pouvons bien évidemment pas définir l’éducation canine de manière binaire mais globalement la première méthode se base sur la récompense (alimentaire, jeu, principe de premack...) et la seconde sur la punition. Mon objectif est de vous accompagner afin d’apprendre, de collaborer, le tout, en respectant les différentes règles de vies pour l’humain et pour le chien. Ne confondons pas éducation positive au laxisme !
Ce que propose un professionnel à l’écoute du chien
- Analyse fonctionnelle du comportement
- Interprétation des différents signaux de communication du chien
- Récompense des bons comportements
- Gestion d’environnement
- Contre conditionnement (recherche de comportement alternatif)
- Respect des émotions du chien et des humains
- Travail en collaboration avec des vétérinaires comportementalistes si nécessaire
- Imagination et adaptation
Ce qu’un professionnel ne devrait jamais proposer
- Principe de Régression Sociale Dirigée basé sur des idées erronées autour de la dominance
- Travail et réduction des mauvais comportements par la « rigueur » souvent synonyme de punition physique (collier étrangleurs, saccade, pet corrector, cannette, position de soumission en plaquant le chien au sol…)
- Travail d’immersion où l’on force le chien à subir une situation dans laquelle il n’est pas à l’aise avec un risque important de détresse acquise. Le chien devient une coquille vide ou une cocotte minute
- Culpabilisation des maîtres